Dans les années 1990, il était déjà membre du groupe de travail d’IVP dédié à l’industrie. Il y a sept ans, il a regagné les rangs d’IVP en qualité de chef du groupe de travail axé sur les peintures décoratives . Un rôle qu’il a joué avec enthousiasme. Aujourd’hui, il navigue en eaux troubles à la barre de la barque IVP. De qui parlons-nous ? De Lieven Seys, directeur du marketing chez PPG Coatings. Nous l’avons croisé juste avant qu’il prenne ses quartiers d’été. L’occasion de revenir sur une année de présidence.
« Les changements au niveau de l’équipe et du fonctionnement insufflent une nouvelle dynamique »
Quand vous voyez l’évolution qu’a connue l’organisation sous votre présidence, de quoi êtes-vous le plus satisfait ?
Je suis ravi de la bonne collaboration mise en place, à tous les niveaux. Il y a eu quelques changements au conseil d’administration, si bien que chaque secteur d’activité est désormais parfaitement représenté. Chaque membre insiste sur des aspects particuliers. C’est très enrichissant. Il en résulte de nouvelles idées et une nouvelle dynamique, qui se répercutent au sein des groupes de travail transversaux « Sustainability », « Training & Education » et « IVM » (Regulatory) ainsi qu’au niveau des groupes de produits comme ELW et Xthermo. Nous suivons donc, au sein de notre secteur, les évolutions qui interviennent plus largement sur le plan économique et social.
Nous nous offrons aussi une cure de jouvence : l’information, le conseil et le réseautage constituent un pilier stratégique de notre politique. Alors que les événements de réseautage étaient auparavant réservés aux membres des groupes de travail, nous les ouvrons désormais aux collègues de ces membres. Nous y convions aussi des orateurs inspirants. Un bon moyen de préparer nos jeunes talents à assumer le rôle de leaders d’opinion dans un avenir proche.
De nombreux défis s’annoncent. Quelles évolutions vous inspirent une certaine méfiance ?
Ma première tâche consiste bien sûr à m’assurer qu’IVP accorde la même attention à tous les sujets brûlants du secteur au sens large.
J’ai tout de même hâte de voir comment se déroulera le projet pilote avec VALIPAC. Au sein du groupe de travail « Sustainability », IVP étudie la manière dont les peintres peuvent rapporter leurs seaux de peinture usagés dans un point de collecte. Et la manière dont nous pouvons les réinjecter dans la chaîne de production, dans une optique de circularité. C’est un concept que j’ai moi-même mis en œuvre en 2009 chez Sigma (PPG Coatings), même si je n’ai pas inventé l’eau chaude. BOSS paints avait déjà un système de collecte similaire. Mais ce projet vise à le rendre plus accessible à tous.
L’image de la profession de peintre est un sujet qui me tient également à cœur. Comment faire en sorte que le secteur, plus particulièrement le métier de peintre, soit attrayant aux yeux des jeunes ? La chimie de la peinture a besoin d’ingénieurs, mais aussi d’hommes et de femmes de métier.
Une dernière question … Les vacances d’été approchent : qu’avez-vous prévu ?
À vrai dire, la peinture occupe même mes temps libres, mais d’une autre manière : je m’adonne à la peinture de paysages depuis des années. Cet été, je vais emmener ma famille en Slovénie et en Croatie. Le bouton de capture de l’appareil photo de mon iPhone va chauffer. Et une fois de retour dans mon studio, j’aurai fait le plein d’inspiration pour travailler sur ces clichés. Depuis deux ans, soit depuis l’exposition de David Hockney à Bozar à Bruxelles, je réalise des croquis et des tableaux numériques sur mon iPad.
Peu importe ce que les collègues feront cet été, je leur souhaite des vacances hautes en couleur !
